C’est mon ami Olivier qui a pris ces photos à Siem Reap, à 300 km au nord Ouest de Phnom Penh, la capitale du Cambodge.

Siem reap est également la porte d’accès aux temples d’Angkor.P1060268

Un petit détour du côté de Wikipédia nous apprend que le cinéma cambodgien est né dans les années 50, qu’il a connu un âge d’or dans les années 60, pendant lesquelles l’industrie a produit de nombreux classiques, et que des salles de cinéma étaient ouvertes à travers tout le pays. L’un des réalisateurs les plus prolifiques de l’époque n’étant autre que le père du roi (et ancien roi) Norodom Sihanouk  qui a écrit, produit et réalisé de nombreux films.

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L’industrie est restée vivace jusqu’à la prise de pouvoir par les khmers rouges en 1975. Depuis la fin des années 80, et malgré la fin de la guerre, elle peine à retrouver de la vitalité.

Rithy Panh est le réalisateur cambodgien le plus célèbre.  Formé à l’ IDHEC à Paris après avoir fui le pays sous le régime khmer rouge, il réalise en 1994 « Les gens de la rizière », le premier long-métrage de fiction depuis des années. Le film, une co-production franco-germano-cambodgienne, est sélectionné en compétition à Cannes.

Ses films interrogent l’histoire du Cambodge, et la possibilité d’une reconstruction après les massacres des Khmers rouges, comme « S21, la machine de mort khmère rouge », un documentaire réalisé en 2003.

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Bon, on ne peut pas dire que ce soit ce genre de  films qu’on diffuse en priorité à Siem Reap.

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Je ne résiste pas à l’envie de vous montrer le contrechamp de la facade… Vive l’Asie!

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