juil 19
Je pensais que si on voulait aller voir un film à Bangkok il fallait forcément se rendre dans un de ces gigantesques mall qu’on trouve dans la capitale thaïlandaise. Erreur! On peut aussi aller au « Scala, » un magnifique cinéma de la fin des années 60…
Et pour finir, il est bien agréable de constater qu’au Scala on ne passe pas que des blockbusters avec Tom Cruise….
sept 24
Une visite éclair à Pékin qui ne m’a pas permis d’explorer son potentiel en salles de cinéma.
A vrai dire, j’ai un peu honte, mais je n’ai qu’un cinéma à mentionner. Celui que j’ai trouvé dans les galeries de l’immense gare de Beijing West…
J’espère qu’il y a autant de spectateurs que de voyageurs…
Et pour compenser la médiocrité de ce billet, je vous montre cette magnifique gare.
sept 17
Plus de 18 millions d’habitants à Shanghaï. Et guère de cinémas….
Pour commencer, un cinéma sans intérêt mais bon qui montre que le cinéma américain reste une réference: Laurel et Hardy, Bogart, James Dean…
Nettement plus intéressant, le Cathay, un cinéma des années 30 toujours en activité…
Plus de détails pour ceux qui pratiquent le chinois…
Et j’aime beaucoup le Grand Theatre, magnifique cinéma art déco, oeuvre de l’architecte hongrois László Hudec, un des grands noms des années 30 à Shanghaï…
J’ai trouvé cette photo de 1947…
Mais j’ai l’impression qu’il date de 1933…
déc 31
Pour finir cette année 2011, et au vu des relations tendues entre la France et la Turquie, voici un billet sur les cinémas d’Istanbul.
Je ne suis pas l’auteur de ces photos.
Elles ont été prises par Hélène en 2009, Nicolas en 2010 et Fabien en 2011. Ils ont photographiés les mêmes cinémas et j’ai donc choisis les meilleurs cadres. J’espère qu’ils se reconnaîtront!
Le ciné Majestic tout d’abord:
Et d’autres salles situées sur Beyoglu avenue, une artère très passante.
Je pense qu’il s’agit du même cinéma ci dessus et ci dessous, étant donné qu’elles ont été prises à plusieurs années d’écart…
Merci à tous ceux qui m’envoient des photos de cinémas à travers le monde et bonne année 2012!
avr 17
J’en parlais avec Hélène, le cinéma sud-coréen est vraiment très dynamique: Park Chan-wook, Bong Joon-ho, Im Sang-soo, Kim Ki-duk, Lee Chang-dong, entre autres, en sont la preuve. En plus, Hélène, elle sait de quoi elle parle car elle en revient, de Séoul.
La preuve en images comme on dit…
Voilà deux cinémas dans le quartier commerçant de Myong Dong (Vuitton…)
Le cinéma sur cette photo est celui tout en haut de l’immeuble, un cinéma de la chaîne Lotte.
Comme celui ci, situé dans le quartier Insan Dong, très populaire et touristique.
Et pour finir, un dernier cinéma dans la ville de Sockcho, à 285 km de Séoul, dans la province du Gangwon-do. Au bord de la mer (mais ça ne se voit pas).
MERCI HELENE!!!!
fév 21
C’est mon ami Olivier qui a pris ces photos à Siem Reap, à 300 km au nord Ouest de Phnom Penh, la capitale du Cambodge.
Siem reap est également la porte d’accès aux temples d’Angkor.
Un petit détour du côté de Wikipédia nous apprend que le cinéma cambodgien est né dans les années 50, qu’il a connu un âge d’or dans les années 60, pendant lesquelles l’industrie a produit de nombreux classiques, et que des salles de cinéma étaient ouvertes à travers tout le pays. L’un des réalisateurs les plus prolifiques de l’époque n’étant autre que le père du roi (et ancien roi) Norodom Sihanouk qui a écrit, produit et réalisé de nombreux films.
L’industrie est restée vivace jusqu’à la prise de pouvoir par les khmers rouges en 1975. Depuis la fin des années 80, et malgré la fin de la guerre, elle peine à retrouver de la vitalité.
Rithy Panh est le réalisateur cambodgien le plus célèbre. Formé à l’ IDHEC à Paris après avoir fui le pays sous le régime khmer rouge, il réalise en 1994 « Les gens de la rizière », le premier long-métrage de fiction depuis des années. Le film, une co-production franco-germano-cambodgienne, est sélectionné en compétition à Cannes.
Ses films interrogent l’histoire du Cambodge, et la possibilité d’une reconstruction après les massacres des Khmers rouges, comme « S21, la machine de mort khmère rouge », un documentaire réalisé en 2003.
Bon, on ne peut pas dire que ce soit ce genre de films qu’on diffuse en priorité à Siem Reap.
Je ne résiste pas à l’envie de vous montrer le contrechamp de la facade… Vive l’Asie!
déc 1
La plupart des cinémas de Bangkok sont situés dans d’immenses centres commerciaux comme le MBK, l’Emporium, le Siam Paragon ou le Central World.
Ils sont contrôlés par deux ou trois majors.
Mais il reste quand même quelques salles indépendantes comme celle là…
Comme vous pouvez le constater, forte présence du cinéma américain (mais pas des masses de films indépendants…)
Je me demande bien ce que les moines boudhistes, comme on en croise beaucoup à Bangkok, pensent de cette vision de la fin du monde en 2012, version Hollywood…
